Il y a bien des lunes, j'assistais à un match entre le Canadien et les Red Wings de Detroit (ou était-ce les Rangers de New York ?) au vieux Forum. J'avais 12 ans. Le Canadien et son illustre capitaine Jean Béliveau traversaient une période sombre. L'équipe était en panne, Béliveau aussi.
En deuxième ou troisième période, l'impensable s'est produit: Béliveau a été hué. Et plus d'une fois. Pas par tout le monde, certes, mais par une minorité fort bruyante.
Dans ma tête de ti-cul de 12 ans, déjà grand fan du numéro quatre du Canadien, c'était l'incompréhension la plus totale: « Comment peut-on huer Jean Béliveau ?