Rarement vu le Canadien aussi désemparé.
Aussi démuni.
Aussi poche.
On dirait un petit navire au coeur d'une violente et interminable tempête. Sans canot de secours. Sans bouée de sauvetage.
Et sans capitaine. Et à court d'essence. Amen.
Le Canadien tenterait de vider le Centre Bell et il n'y si prendrait pas mieux.
Mais peut-on oser éliminer une équipe avant l'Halloween ? J'imagine que oui, mais je me garde une petite gêne. Bien que je doute fort que le navire passe à travers la tempête d'ici là, je vous propose un compromis: si le Canadien, fin décembre, début janvier, est toujours aussi médiocre, je serai le premier à réclamer un grand ménage.